Selon une étude menée par des chercheurs norvégiens, il serait nocif de trop faire le ménage. Selon eux, trop s’exposer aux produits ménagers serait l’équivalent de fumer 20 paquets de cigarettes l’an. Qu’en est-il réellement ? Que faut-il retenir ? Nous apportons des éléments de réponse à toutes ces questions dans la suite de cet article.
 

Les femmes sont plus exposées

Si cela n’était qu’un doute, c’est aujourd’hui une confirmation. L’émanation qui provient des produits ménagers est nocive pour la santé humaine. En effet, pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs norvégiens ont mené une étude portant sur les inconvénients du ménage. Et, sans surprise, il en ressort que la femme de ménage est plus exposée aux méfaits du ménage à la maison. Ainsi, selon les résultats de cette étude, la femme qui travaille comme aide ménagère subit des dommages pulmonaires. Elle pourrait être comparée à quelqu’un qui fume 20 paquets de cigarettes par an.
 

Le ménage à la maison expose à un déclin de la fonction pulmonnaire

Faire ses tâches ménagères revient  à utiliser des produits chimiques et ceux-ci ont des conséquences fâcheuses sur la santé humaine, notamment sur le système respiratoire. Alors, sans grande surprise, les aides ménagères qui sont appelés à régulièrement faire le nettoyage de la maison courent un risque accru de maladies respiratoires, d’asthme. Même si cette étude ne dit rien quant aux conséquences sur le long terme d’une telle exposition, Cecile Svanes, professeur au Centre for International Health de l’université de Bergen et co-auteure de l’étude, indique ce qui suit : « Nous craignions que de tels produits chimiques, en causant régulièrement des dommages aux voies respiratoires jour après jour, année après année, puissent accélérer le taux de déclin de la fonction pulmonaire qui survient avec l’âge ».
 

L’étude en questionVitadom - Ménage maison - Auxiliaire de vie - Assistant de vie - Aide senior - Maintenance à domicile - Tulle - Cahors - Sarlat - Villeneuve-sur-lot

Pour cette étude, les chercheurs se sont basés sur les données de l’European Community Respiratory Health Survey (ECRHS). Ainsi, 6 235 personnes ayant entre 20 et 40 ans ont été suivies de 1992 à 2012. En moyenne, les participants avaient 34 ans. Ils se sont basés sur le VEMS, c’est-à-dire le  La quantité d’air maximale expirée en une seconde. Et, il en ressort que le VEMS qui s’adonnent régulièrement aux tâches ménagères baissait de 22 ml chaque année, alors que celui des femmes qui n’en faisaient pas ne baissait que de 18,6 ml l’an. L’aide ménagère domicile est donc naturellement plus touchée. Selon les auteurs de cette étude, cette diminution est due au à l’utilisation de produits chimiques lors du nettoyage.  Ces produits entraîneraient des changements sur les voies respiratoires.
 

Les hommes ne sont pas si exposés

Par contre, dans le rang des hommes, le ménage ne cause aucun problème. D’abord, pour l’étude, les chercheurs expliquent qu’il n’y avait que 57 hommes professionnels de nettoyage pour 293 femmes. Aussi, un peu moins de 48 % des 2939 hommes ayant participé à l’étude indiquent qu’ils font le ménage chez eux alors 85 % des 3298 femmes n’en faisaient pas.

En somme, faire le nettoyage expose la femme à des maladies respiratoires. Par contre, les hommes ne sont pas si exposés !