D’ici janvier 2022, le gouvernement tient à ce que les cantines proposent au moins 50 % de produits issus de l’agriculture biologique, ou de l’agriculture durable, dont 20 % de produits biologiques. Cela nous pousse tout de même à nous interroger sur le bien fondé de cette action du gouvernement, mais aussi s’il faut s’attendre à de grosses répercussions financières.

À qui s’adresse cette mesure et pour quelles raisons ?

Le gouvernement tient à mettre en place cette mesure pour le plus grand nombre, et va donc instaurer le bio dans toutes les cantines ; scolaires – dans les crèches, les micro crèches, les maternelles, les collèges, les lycées, les universités – mais aussi dans les hôpitaux, les restaurants d’entreprises et administratifs, les maisons de retraite, les agences, restaurants d’armées, les centres de vacances, etc..

Les raisons de cette mise en place sont simples : tout d’abord, le développement de l’agriculture biologique. Pour les agriculteurs ayant déjà une démarche qualité ou étant déjà convertis au bio, cette mesure leur permettra de développer un nouveau marché. Pour les autres agriculteurs, ça peut être l’opportunité de changer pour le bio, et donc de préserver l’environnement. Mais il est également question d’offrir au plus grand nombre la possibilité de manger sainement au quotidien. 

Se nourrir à parti d’agriculture biologique : quel impact financier ?

Mettre en place le bio dans les cantines est l’occasion, pour les collectivités, de s’approvisionner localement. En privilégiant les circuits courts, le nombre d’intermédiaires est donc réduit, et par là même, il est possible de diminuer de manière significative le gaspillage alimentaire. C’est en appliquant ces méthodes que les coûts peuvent être maintenus au même niveau, et donc proposer des repas de qualité à tous.

Le bio dans les cantines scolaires : un enjeu majeur dans l’éducation des enfants 

Instituer des repas sains et issus de l’agriculture biologique dans les cantines scolaires peut être considéré comme un enjeu majeur dans l’éducation des enfants. C’est en effet l’occasion de les guider dès le plus jeune âge vers une alimentation saine, et de leur inculquer les bonnes habitudes alimentaires, qu’ils pourront garder une fois adulte et instaurer au sein de leurs propres familles, et plus largement dans la société.

De plus, instaurer le bio permet de sensibiliser les enfants au goût naturel des aliments, et donc de lutter contre l’obésité.

La nourriture issue de l’agriculture biologique est donc un enjeu majeur dans notre société, pour le bien-être des gens, mais aussi pour notre planète. Donner l’accès au bio dans toutes les cantines sera un véritable pas en avant, vers une consommation durable et responsable, pour un coût abordable.

 

 

Estelle Nicolle