Comment rendre plus attractif aux hommes le métier d’auxiliaire de vie ?

Le métier d’auxiliaire de vie souffre terriblement des préjugés qui croulent sous cette profession trop souvent assimilée à un métier féminin qui excluerait automatiquement les hommes en raison de la nature des tâches à réaliser. Vitadom s’est inscrit dans un plan d’action destiné à faire tombé les cliché et les idées reçues.

Si les métiers du bâtiment ou du transport apparaissent aujourd’hui comme trop masculins, les services d’aide aux personnes âgées et de soin ont aussi des difficultés à attirer des hommes. Il est important de dépasser les préjugés et de briser le cercle qui assigne une profession à un sexe.

Du côté des hommes, il est indispensable de les aider à assumer leurs envies et à les soutenir dans le choix de voies professionnelles qu’ils s’interdisent aujourd’hui, par exemple autour de la petite enfance ou des services à la personne. Il s’agit aussi de lutter contre les préjugés et stéréotypes existants sur ces métiers pour que les hommes puissent choisir d’exercer un métier qui leur plaît.

Chez ASSISTALLIANCE, les préjugés vont progressivement disparaître. Ainsi avec le Papy-Boom, les métiers d’aide aux personnes âgées vont bientôt intéresser de nombreux jeunes, quel que soit leur sexe. En effet, on ne le répétera jamais assez, le secteur de l’aide à domicile est un secteur porteur, qui recrute.

Faire bouger les choses

De nombreuses initiatives et campagnes de sensibilisation permettent de faire bouger les choses. Retrouvez notamment la vidéo de l’action « Femmes/Hommes, partageons nos métiers » réalisée dans le cadre de l’expérimentation des Territoires d’excellence en Midi-Pyrénées :

Depuis 2015, un plan mixité a également été mis en place dans le secteur des services à la personne par Pascale Boistard, ex-secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes.

Ce plan a pour objectif d’ici 5 ans de :

  • Promouvoir les métiers du secteur auprès de tous
  • Promouvoir la mixité auprès des usagers de services à la personne
  • Améliorer les conditions de travail et développer les parcours professionnels
  • Mettre en valeur l’égalité professionnelle

Le recrutement plus importants d’hommes permettrait peut-être de lutter contre le turn-over important des métiers de l’aide à domicile et limiterait les arrêts maladies liés fréquemment au mal de dos survenant lors des transferts des personnes dépendantes ou handicapées.